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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/78

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sions rudimentaires dans les oiseaux et beaucoup d’ovipares), qu’il n’est plus, dis-je, considéré que comme un fragment du frontal, sous le nom de frontal postérieur ; proposition que j’avance ici, et que je me réserve d’établir par la suite. Le pariétal, sous le rapport de ses dimensions, suit donc celles des hémisphères cérébraux : il augmente quand ceux-ci sont considérables, et tombe à presque rien avec ceux-ci réduits eux-mêmes à fort peu de chose. Or, si telle est la destinée des pariétaux, nous n’avons pas à nous étonner que dans la même espèce, où l’observation fait apercevoir deux états qui diffèrent du tout au tout, de la présence à l’absence, nous en venions à rencontrer une aussi grande différence que celle qui existe entre le pariétal à l’état pathologique et cette pièce dans ses conditions normales.

Servant dans les ruminans de ceinture aux masses encéphaliques, le pariétal se glisse sous le temporal, et va s’unir aux parties latérales du sphénoïde postérieur. Cette observation présente ce genre d’intérêt, qu’elle s’applique à des animaux vivant paisiblement d’une nourriture végétale ; ceux, au contraire, que la faim rend cruels ont le temporal large et bombé, en sorte que presque toute sa surface intérieure est en contact avec le cerveau. M. Gall, qui place l’organe du meurtre au centre du temporal, accueillera cette remarque.