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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/86

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calé, gœthien, épactal, devient le principal caractère de sa nouvelle famille des palmigrades, annonce l’avoir retrouvé comme cas pathologique dans d’autres espèces, et notamment dans l’homme. « Il possède, dit-il, un crâne humain où il a observé entre deux grands os vormiens un véritable épactal. » Cet os occupe le centre des sutures sagittale et pariétale, au lieu où l’on place la pointe du lambda. Quand il existe, il en reste des traces après la naissance. Comme il ne vient que de loin en loin, la rareté de son apparition pourrait bien, dans ce cas et plus, à propos, justifier la signification du mot épactal.

L’Allemagne accueillit ces déterminations ; elles sont à peu près reproduites par le savant professeur de Halle, M. Meckel, dans ses Considérations anatomiques et physiologiques sur les pièces osseuses qui enveloppent les parties centrales du système nerveux[1].

L’épactal a été également introduit dans nos études anatomiques ; mais cependant M. Béclard, qui l’a employé dans ses premiers Mémoires sur l’ostéose, ne l’aurait point admis sans restriction ; car il insiste sur ce que l’épactal n’est pas constant, et ne se développe qu’après la naissance. (Voyez le

  1. Voyez Journal complémentaire du Dictionnaire des Sciences médicales, tom. II, p. 226 et 227.