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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/14

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peindre, sous le nom de Théodose d’Armentières, la vaniteuse impuissance du siècle et la stérile coquetterie de tous nos grands hommes incomplets. Je remercie d’avance les amis futurs de ma gloire posthume ; mais je déclare à mes contemporains, avec qui je ne veux pas me brouiller, que j’ajoute une foi aveugle à toutes leurs bonnes fortunes amoureuses, littéraires et politiques. M. Théodose d’Armentières, qui n’est ni critique, ni conteur, ni ministre, ni député, ne figure qu’épisodiquement dans mon livre ; il n’en est pas plus le héros qu’il n’est le héros du siècle… jusqu’à présent toutefois, car il vit encore ; et l’on attendit que la Beatrix du Dante fût morte pour prouver que ce n’était qu’une poétique personnification de la théologie ou des mathématiques.

J’aime mieux au reste les préfaces franches où un écrivain se donne naïvement ou se fait donner par son éditeur, qui ne sait peut--