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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/175

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— Parce que avant tout c’est le repos et l’obscurité que tu cherches ; lis les journaux et dis-moi si l’air du midi convient à la santé d’un échappé de Waterloo. Va chercher ta femme et ta fille ; reviens à Paris : il n’y a que là que nous pourrons nous perdre dans la foule, en attendant que l’aigle reprenne son vol.

Babandy réfléchit, et, sans en convenir encore, il pensa que Mazade pourrait bien avoir raison. En entrant dans Paris, une des premières personnes qu’ils rencontrèrent fut M. d’Armentières ; Babandy allait naturellement tendre la main à son cousin. Celui-ci, au lieu de s’arrêter, passa outre en doublant le pas, comme quelqu’un qui avait peur de se compromettre en avouant sa parenté avec un officier des cent jours.

— Eh bien ! dit Babandy à Mazade, tu vois que nous sommes les bienvenus à Paris !…

— Ton cousin est un drôle, reprit Mazade ; mais vous ne vous êtes jamais beaucoup aimés ; après tout, il ne fait que nous éviter. Tu verras si tes cousins royalistes du