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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/203

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contée la veille et qu’il nous répétait à table pour nous décider à préférer la partie du Théâtre-Français à toute autre, puisque nous voulions passer la soirée au spectacle. On prétend que mademoiselle Mars se promenant aux Tuileries avait été suivie par des gardes-du-corps qui affectaient de parler d’elle assez désagréablement, et de manière à en être entendus. Impatientée, elle se retourne et leur dit avec ironie : En vérité, messieurs, je ne croyais pas qu’il y eût rien de commun entre Mars et messieurs les gardes-du-corps. Mazade raconte plus longuement cette anecdote en la brodant à sa manière, mais je la cite en abrégé, pour t’expliquer comment, à peine mademoiselle Mars était entrée en scène, voilà M. Mazade qui la salue d’une triple salve de claquements de mains. Puis, chaque fois que le parterre applaudissait, Mazade faisait chorus, comme un claqueur à gages ; car, ma chère sœur, mademoiselle Mars elle-même paie, dit-on, tribut aux gens qui assurent tous les talents et tous les succès à Paris.

» Je crus devoir enfin me tourner vers