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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/297

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— Magnifique, en effet ! dit Maurice ; mais ses regards d’époux et de père cherchèrent plus près de lui, dans le premier plan de ce riche tableau, son modeste pavillon. Reconnais-tu cette maison, dit-il à Mazade ; suis le mur d’espalier, voilà le mûrier qu’Odille nomme son compatriote. Tiens ! elle est assise à la fenêtre de la salle de billard d’où elle nous aperçoit, et je suis sûr qu’elle appelle Isabelle pour venir au-devant de nous. Traite-moi de soldat dégénéré, mon futur général, car sous ce toit rustique j’ai renoncé franchement à me laisser jamais séduire par l’espoir de léguer mes cendres, soit au Panthéon, soit à cet autre dôme dont l’aspect vient de te procurer sans doute un nouveau rêve de gloire.

— Ma foi, mon ami, dit Mazade, avoue qu’il serait beau de dormir un jour à côté de Turenne, et d’ajouter une variante à la description de l’invalide qui montre aux étrangers et aux provinciaux les cénotaphes du palais consacré par Louis XIV à la vieillesse du soldat !

Mais déjà Odille leur faisait signe à la