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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/339

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— Quel dévouement de la part de M. d’Armentières, et quelle ruse ! (elle est de votre invention, j’en suis certaine ?) disait l’autre.

— En vérité, madame, vous figurerez dans l’histoire à côté de madame Lavalette (comme mon journal le remarque déjà), disait ensuite une troisième qui, ne voyant pas rougir la pauvre Odille, s’en alla en répétant : elle ne l’a pas lu.

À toutes ces parenthèses et à quelques autres, Odille ne savait que répondre, trop occupée de sa douleur pour penser qu’elle pouvait servir de spectacle à celles qui venaient lui témoigner un intérêt qu’elle ne se permettait même pas de trouver importun.

Mais que devint-elle, lorsque, trois jours après la fameuse nuit, le jardinier lui remit un pli cacheté qui venait d’être apporté par un commissionnaire de Paris sans que celui-ci eût dit de quelle part, ni réclamé le prix de sa course ?

Ce pli contenait un papier imprimé (c’était le journal ultra-royaliste, dont nous