Aller au contenu

Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tement d’une pareille communication ; il n’est pas de fascination aussi puissante. Si la toile ne fût pas enfin tombée entre Paul et la divinité, il serait, je crois, resté toute sa vie immobile dans sa stalle comme le Thésée des enfers classiques, mais plus heureux que lui[1].

Cette nuit-là, je ne parierais pas que Paul fut fidèle dans ses songes à sa belle et sérieuse cousine. Le matin, il allait sortir lorsqu’un jockey en livrée bleue et jaune lui remit un billet légèrement ambré où il lut ces mots :

« J’ai su hier que M. Paul Ventairon croyait avoir besoin d’être présenté à mademoiselle Maria Balai. Je me chargerai volontiers de l’introduire chez elle, puisqu’il veut bien se souvenir de sa compatriote

» Mion Escoube.

» P. S. Si M. Paul est libre, qu’il vienne aujourd’hui même à l’heure du dîner, rue de la Paix. »

  1.        Sedet æternumque sedebit
    Infelix Thesaeus.
    Virgile.