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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/222

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des droits de mari. Par exemple, un jour, M. d’Armentières se permit de ne pas approuver l’intention déclarée par madame Babandy de faire de Paul son gendre. Il avait des objections contre ce mariage : quelles étaient donc ces objections ? il ne le disait pas, mais il promettait de s’expliquer plus tard, et en attendant il trouvait imprudent d’autoriser de trop fréquentes entrevues au pensionnat. Il blâmait à cette occasion la faiblesse de madame Babandy, qui avait si facilement abandonné sa fille à la direction de madame Duravel, et se plaignait à elle de n’être jamais reçue qu’avec une injurieuse défiance par cette institutrice. Sur ce dernier chapitre, madame Babandy répondait que M. d’Armentières savait mieux que personne les embarras de sa position ; mais quant à ce qui regardait le mariage d’Isabelle et de Paul, elle éludait toute espèce de réponse, ne voulant pas blesser M. d’Armentières, et ayant de tout temps fait la réserve mentale qu’alors même qu’elle deviendrait madame d’Armentières, elle ne condamnerait pas sa fille à dépendre de son beau-père. À ses yeux, cette