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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/248

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ajouterait quelques extraits de ses piquants mémoires, où figuraient de plus illustres malades que le jeune Paul Ventairon. Nous aimons que les épisodes d’une histoire ne soient pas de ces inutiles digressions qui égarent et dépaysent le lecteur au beau milieu d’un récit. Nous nous garderons même de succomber à la tentation de multiplier nos personnages en descendant avec le blessé dans le salon des convalescents, où régnait madame Valésien, qui n’était plus de la première jeunesse mais qui avait encore tous les agréments d’une femme parfaitement conservée aux approches de la quarantaine. Autour d’elle cependant nous trouverions non seulement une jolie nièce de dix-huit à dix-neuf ans, qui l’aidait à faire les honneurs de ce petit temple d’Hygie, mais encore des pensionnaires beaucoup plus occupés d’être aimables que malades, et composant un cercle de fort bonne compagnie. Dans le nombre on remarquait surtout en 1832 ces martyrs politiques du regret ou de l’espérance, ces champions du passé ou de l’avenir qui, avec l’agrément de M. le procureur du roi, fai-