Aller au contenu

Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cela. Il s’appelait Bohëmond de Tancarville.

Quoique nous venions de décrire le personnel de l’intérieur de la diligence, nous n’avons pas l’intention de recueillir, comme Henri Monnier, sous forme de proverbe, tous les dialogues de nos acteurs. Nous n’en citerons que ce qui peut servir à l’histoire de ceux qui nous intéressent plus particulièrement.

Nous demandons pardon au lecteur de commencer par un lieu commun de notre cinquième voyageur qui, après avoir lorgné beaucoup madame de Bronzac, voulant à tout prix savoir si elle était veuve ou en puissance de mari, afin de se régler là-dessus, ne trouva rien de mieux pour la faire parler que de tirer de sa poche un numéro du journal de Lyon, acheté par lui avant de partir devant le bureau de la diligence. Après l’avoir parcouru il fit tout haut cette remarque : Voilà donc la loi du divorce portée à la Chambre ! la discussion intéressera quelques maris de ma connaissance…

— Qui ont de méchantes femmes nécessairement, dit madame de Bronzac à qui les