ger frappait à la porte de Victor Maury, s’asseyait devant son bureau et lui parlait en ces termes : « Monsieur, j’ai entendu dire grand bien de vous ; la renommée de votre talent est venue jusqu’à moi, et c’est pourquoi je viens vous demander un conseil. » Ce disant, il jetait sur la table un dossier. « Vous prendrez connaissance de ces quelques feuilles de papier que je vous laisse, continua-t-il. Je reviendrai demain et vous me direz ce qu’il faut faire. »
— Où diable voulez-vous en venir, Crapulet ! Rien de tout ce que vous me racontez- là ne m’intéresse !
— Vous faites erreur : tout vous intéresse au contraire.
Il cligna malicieusement des yeux et, savourant l’anxiété de Jacques :
— Savez-vous, lui demanda-t-il, ce qu’il y avait dans ce dossier ?
— Parlez donc ! s’écria du Banton énervé. Je ne peux pas le savoir !
— Si. Il vous suffira pour cela de vous reporter par la pensée à la première opération d’argent que vous fites et qui consistait…
Jacques, d’un geste impérieux, l’avait arrêté.
— Ah ! vous avez compris ! fit Crapulet.