Aller au contenu

Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/152

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
134
NOTES


(26). PAGE 115, VERS 20.


. . . . . . . . . . . . . . .Ces beaux cheveux Offerts par une reine à la mère des Jeux.

Bérénice Evergète, femme de Ptolémée Soter, roi d’Égypte, fit vœu de consacrer sa chevelure à Vénus, si son mari revenait triomphant d’une guerre qu’il faisait en Asie. Sa prière ayant été exaucée, elle se coupa les cheveux et les déposa dans le temple de la déesse. Mais ils disparurent, et pour expliquer cette disparition, l’astronome Conon montra au roi sept étoiles dans le voisinage de la queue du Lion, qu’il prétendit être la chevelure de la reine transportée dans le ciel.

« Omnia qui magni dispexit lumipa mundi.

Qui stellarum ortus comperit atque obitus, Flammeus ut rapidi solis nitor obscuretur, Et cedant certis sidera temporibus, Idem me ille Conon cœlesti lumine vidit E Bereniceo vertice cresaricm Fulgentem clarè, quam multis illa deorum, Lævia protendens brachia, pollicita est, Quâ rex tempestate, novo auctus hymenæo, Vastatum lines iverat assyrios. »

(Catulle, Épig. 66.)

(27). PAGE 116, VERS 14.


A révélé les lois de la sphère étoilée.

Archimède avait fait une sphère mécanique.

Arte syracosiá suspensus in ære clauso

Stat globus, immensi parva figura poli.

(Ovide, Fastes, I. 6.)
Huccine mortalis progressa poentia curæ ? Jam meus in fragili luditur orbe labor.