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Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/21

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L’ASTRONOMIE.




CHANT PREMIER.


Quel mortel, vers l’Olympe élevant ses regards,
N’a demandé les noms de tant d’astres épars ?
À contempler leur cours qui n’a donné des veilles ?
J’entreprends de chanter leurs brillantes merveilles,
Les lois que leur fixa l’arbitre souverain,
Et que l’homme a su lire en ce livre divin.
      Vous, qui de l’univers maintenez l’harmonie,
Ô puissance ! ô lumière ! ô sagesse infinie !
Donnez-moi d’entrevoir vos sublimes secrets,
Et qu’une voix mortelle annonce vos décrets (1).