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NOTES

ciel : ces changements sont légers, mais assez sensibles pour être décisifs. Plusieurs étoiles de l’Aigle, d’Orion, du Lion, ont laissé apercevoir de petits mouvements, mais surtout Arcturus et Sirius, qui se sont avancés et s’avancent encore vers le midi. Ces mouvements n’appartiennent pas à notre globe ; ils seraient communs à la multitude des étoiles ; et puisqu’ils sont différents pour chacune d’elles, ils sont réellement propres à ces étoiles. »

(Bailly, Hist. de l’astr. mod., t. 3, disc. 4.)

(17). PAGE 201, VERS 20.

L’art mesura son orbe, et l’œil de Gassendi
Sur le front du soleil suivit son vol hardi (de Mercure).

L’ellipse que décrit Mercure est plus excentrique que les orbites des autres planètes : sa masse n’est à celle de la terre que comme 39, est à 100.

« Kepler… annonça un passage de Mercure sur le soleil pour le 7 novembre 1761… Gassendi s’était préparé à l’observer… Mais le temps fut couvert le 7 novembre. Le soleil parut dans les nuages… et la sortie de la planète fut le seul phénomène qu’il put observer avec soin… Son observation est cependant la seule dont on ait tiré des conséquences astronomiques. »

(Bailly, Hist. de l’astr. mod., t. 2., 1. 3, § 10.)

(18). PAGE 202, VERS 8.

Ô Vénus ......

On croit que les hautes montagnes de Vénus ont à peu près 17,000 toises d’élévation, c’est-à-dire quatre ou cinq fois plus que celles de la terre.