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Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/61

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DU PREMIER CHANT.

celles qui en sont les plus éloignées sont en même temps les plus légères. »
                        (Buffon, Époques de la nature.)
 
  Si l’on veut connaître comment on est parvenu à découvrir les rapports de densité entre les planètes, on peut consulter l’Étude du ciel de Joseph Mollet, chap. 12, et l’Exposition du système du monde de M. de La Place, liv. 4, chap. 3.
  Voici la table des densités que nous a donnée M. Francœur, dans son Uranographie, la densité de la terre étant 1 :

Mercure………… 2,879646.
Vénus…………… 1,047010.
La Terre………… 1,000000.
Mars…………..... 0,930736.
Jupiter………….. 0,241190.
Saturne………… 0,095684.
Uranus…………. 0,020802.


(19). PAGE 17, VERS 14.


La terre est refroidie, et peut-être la glace
De la pâle Phœbé couvre déja la face.

   « Les grosses planètes, telles que Jupiter et Saturne, sont encore brûlantes ; l’excès de la chaleur ne permet pas l’habitation. Les petites, telle que la lune, ont tout perdu ; le refroidissement est consommé : elles sont dans un état de glace et de mort. La terre, avec sa grandeur moyenne, avec les secours du soleil, jouit de cette heureuse température
qui rend habitable le plus grand nombre de ses climats. Ses pôles seuls, abandonnés du soleil, sont inhabités, circonscrits et fermés par une zone de glaces, qui s’étend et s’avance lentement sur le globe, en lui annonçant sa destinée. »
                           (Bailly, Hist. de l’astr. mod., discours sur les corps lumineux.)