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Page:Pierre Le Loyer - La Néphélococugie, édition de 1869.djvu/113

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néphélococugie
Genin

Au meurtre, helas ! Allez, vilain, au Diable.
N’irez-vous pas, mechant abhominable ?
Si de rechef je vous retiens un peu,
Vous maudirez l’heure de m’avoir veu.

L’Alchemiste

Je viens à vous…

Genin

Je viens à vous Voicy une autre peste
Qui vient encor pour nous estre moleste.

L’Alchemiste

Dieu gard de mal les Cocus gratieux.

Genin

Qu’es-tu, qui viens ainsi dedans ces lieux ?
Et d’où es-tu ? qui t’emeut ? quelle affaire
Veux-tu icy commencer et parfaire ?

L’Alchemiste

Je suis natif des mons Savoisiens,
De là exprès vers les Cocus je viens
Pour leur monstrer comme sans grand’despense,
D’or et d’argent ilz auront abondance.

Genin

Voudrois-tu point donner à noz Cocus
Un Mahommet qui chie des escus,
Et sans labeur fait riche une personne,
Pour les tresors que sans cesse il luy donne ?
Ou n’as-tu point les puissances encor
Du roy Midas qui changeoit tout en or ?

L’Alchemiste

Je ne suis pas un Midas de Lydie,
Mais j’ay pouvoir par mon Entelechie