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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/108

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tout de mon ressentiment. — Mais, ma bonne amie, tu ne songes pas que tu es entièrement à ma disposition, et que rien ne peut m’empêcher de me satisfaire ! — Il n’en sera rien. — C’est ce que nous allons voir..... Alors, le baron, beaucoup plus fort que moi, s’empare tellement de ma personne, que je vis le moment où mon sexe étoit découvert. Croyant n’avoir plus rien à ménager, je criai au secours de toutes mes forces. Une porte placée au fond de mon cabinet, s’ouvre brusquement, et madame la baronne, un bougeoir à la main, s’offre à nos regards.

Ah ! madame, m’écriai-je en l’appercevant ; sauvez-moi des at-