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pai sur mon estomac et sur mon ventre, comme pour désigner le siège du mal.
Le supérieur et le chirurgien arrivèrent ; ce dernier me tâta le pouls, et déclara que j’étois attaqué d’une violente colique nerveuse, causée sans doute par la révolution que m’avoit faite ma translation dans la maison ; que mon état étoit des plus dangereux, que j’avois besoin de prompts remèdes qu’on ne pouvoit m’administrer qu’à l’infirmerie, et demanda en conséquence que j’y fusse transporté : le supérieur le permit. Quatre des spectateurs me prirent dans leurs bras, et me portèrent dans cette infirmerie si desirée. On me désha-