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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/203

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tant d’intérêt, qu’il me prit dans ses bras et me donna plus de cent baisers sur les yeux et sur la bouche. Innocente comme je l’étois, je lui rendis ses caresses ; il mit la main sous mes petites jupes, me claqua légèrement les fesses et caressa mon ventre et mes cuisses.

Ces caresses lui firent sans doute beaucoup d’effet, car il défit sa culotte et me montra son affaire. Je trouvai cela très-drôle, et je me mis à jouer avec. Voulant sans doute que ce jeu prît une tournure plus sérieuse, il attacha son cheval à un arbre, me prit dans ses bras et me porta à l’entrée de la petite remise qui est dans le champ de Robert. Arrivés là, nous nous assîmes sur