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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/208

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attention : hier, après dîné, me sentant une violente envie de dormir, et ne voulant pas être interrompue, je grimpai sur le foin de notre grange, persuadée qu’on ne viendroit pas m’y chercher. À peine commençois-je à m’assoupir, que j’entendis ouvrir la porte de la grange : je reconnus la voix de mon frère et celle de deux de ses camarades. Curieuse de savoir ce qu’ils venoient faire là, je m’avançai de manière à les voir parfaitement sans être apperçue.

Mon frère tira de sa poche une chanson qu’ils chantèrent, et à laquelle je ne compris pas grand’chose ; ensuite ils déboutonnèrent leur culotte, et se montrèrent le

morceau