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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/310

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Que me demandez-vous, m’écriai-je ? Que faites-vous chez moi, me dit Duremont ? — J’y suis par la suite d’une aventure qu’il seroit trop long de vous raconter : qu’il vous suffise de savoir, pour le moment, que mademoiselle est entièrement innocente de ce dont vous pourriez l’accuser ; qu’elle n’a écouté que la voix de l’humanité en m’introduisant dans ce pavillon. Si cette explication ne vous contente pas, je suis gentilhomme ; j’ai une épée et je descends.

En deux sauts je fus au bas de l’escalier, et j’ouvris la porte. Laure sans connoissance étoit dans les bras d’un domestique. C’est à vous, M. le comte, dit Duremont,

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