Aller au contenu

Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 30 )

Ah ! que vous êtes cruel, dit Cécile en reprenant ses sens : étoit-ce pour me plonger dans le précipice que vous me témoigniez tant d’attachement. Théodore la rassura par ces caresses brûlantes, si persuasives quand on aime. Bientôt, oubliant et les douleurs passées et les chagrins à venir, ils perdirent de nouveau dans les bras l’un de l’autre le sentiment et la vie.

Bref, après que Théodore eut donné à Cécile une demi-douzaine de preuves de sa vigueur, ils se séparèrent, non sans avoir concerté les moyens de se revoir.

Quatre mois se passèrent. La complaisante Florimont que Théo-