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Page:Pilot - Chartreuse de Prémol, Drevet, 1882.djvu/43

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fruits confits et des sucreries, comme biscuits, massepains, gâteaux, dragées et pâtisseries.

À la fin des lessives était toujours préparé un goûté exceptionnel. Il se faisait à Prémol plusieurs lessives par an : celles du linge de la sacristie et du linge de la communauté, et, de plus, les lessives du linge, soit de la sacristie, soit de la maison de la Chartreuse.

Du nombre des fêtes et l’une des principales était celle du 1er janvier ; à ce jour, le premier de l’année, les religieuses formaient des vœux pour la mère prieure et leurs officières ; elles se visitaient et se faisaient réciproquement de petits cadeaux qu’elles appelaient étrennes mignonnes. Il est souvent question d…[illisible]étrennes dans les comptes ; c’étaient des almanachs des étuis d’ivoire, des bouteilles de sirop, des rubans, une tabatière, un coffret, des images enluminées, un livre de dévotion, un portefeuille, etc.[1]

Les moniales, ce jour, se pl…aient[illisible]également à faire aux sœurs leurs cadeaux habituels. Les comptes de 1739 et de 1740 constatent, entre autres cadeaux de ce genre, des bagues ayant touché le crâne de saint François de Sales.

  1. Premièrement, pour les étrennes du premier jour de l’an almanachs, calendriers de la Cour ; étrennes mignonnes, pour 30 paquets rubans de Paris, à 32 sous le paquet, le port compris ; item, pour 30 cadres garnis d’estampes et verre fin ; item, pour couteaux, images pour les sœurs données ; monte le tout à 102 livres 12 sous. (Compte de 1738.)

    Pour les étrennes du jour de l’an, en bouteilles de sirop de capillaire, cassonade, pièces de rubans, étrennes mignonnes, etc., 125 livres, 19 sous. (Compte de 1755.)