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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, III et IV.djvu/140

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ARGUMENT.

alors aucune valeur en elle-même. Nous admettons volontiers la division qu’Olympiodore propose du dialogue en trois parties qui se rapportent à Gorgias, à Polus et à Calliclès, et nous croyons qu’en effet cette division embrasse tout l’ouvrage ; mais nous pensons que, si cette division est fondée, si les trois parties du dialogue sont liées l’une à l’autre, comme elles doivent l’être, si la troisième dérive de la seconde, et la seconde de la première, les deux dernières ne sont et ne peuvent être que des développemens de la première, et que c’est dans celle-là qu’il faut chercher, avec le motif des deux autres, le but de tout le dialogue. Or, la première partie du Gorgias, la discussion de Socrate avec Gorgias roule incontestablement sur la rhétorique.

Si le sujet de la première partie du Gorgias est la rhétorique, que sont les autres relativement à celle-là ? Des preuves nouvelles, des principes du haut desquels le résul-