Aller au contenu

Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, III et IV.djvu/285

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

POLUS.

Oui.

SOCRATE.

Donc l’injustice, l’intempérance, et en général les maux de l’âme sont de tous les maux les plus grands.

POLUS.

Il paraît qu’oui.

SOCRATE.

Quel art nous délivre de la pauvreté ? N’est-ce pas l’économie ?

POLUS.

Oui.

SOCRATE.

Et de la maladie ? N’est-ce pas la médecine ?

POLUS.

Sans difficulté.

SOCRATE.

Et des maux de l’âme et de l’injustice ? Si tu ne trouves pas de réponse de cette manière, vois de celle-ci. Où et chez qui conduisons-nous ceux dont le corps est malade ?

POLUS.

Chez les médecins, Socrate.