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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, III et IV.djvu/923

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vie contre Thucydide, et le laver de ce reproche ridicule que lui fait Athénée, XI, Loers soutient qu'il ne s'agit pas ici de Thucydide, mais probablement de quelque autre élève d'Antiphon. La vraie réponse est que ce passage est une plaisanterie. Socrate ne rabaisse Lampros et Antiphon, dont la réputation était classique, que pour élever sa prétendue maîtresse Aspasie, ot il n'a l'air de faire peu de cas des élèves de Lampros et d'Antiphon, que pour se vanter lui-même comme musicien et comme orateur ; et l'on sait si Socrate avait la moindre prétention dans ce genre. Le badinage est ici évident ; mais on n'est pas assez pénétré de cette idée, que le sérieux dans Platon n'est jamais à la surface, et, dupe de l'apparence, on disserte gravement où il n'y a qu'à sourire, et on se traîne toujours à la suite d'Athénée, dont les sottes calomnies trouvent encore des échos dans les critiques qui ne savent pas voir le fin et le délicat de la manière de Platon.

PAGE 192. — Et maintenant qu'ils ne sont plus, ils reposent dans le sein de celle qui les engendra et les nourrit...

Τῆς τεκούσης καὶ θρεψάσης καὶ ὑποδεξαιμένης. BEKKER 9. 383.

J'entends ὑποδεξαιμένης le même