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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/269

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étant, non la principale partie de la vertu, mais la quatrième, toujours et en tous lieux, tant pour les particuliers que pour l’État.

CLINIAS.

Étranger, je ne sais pourquoi tu rabaisses de nouveau nos législateurs.

L’ATHÉNIEN.

S’il est vrai que je le fasse, mon cher Clinias, c’est sans dessein : mais laisse ce reproche, crois-moi, et suivons la raison partout où elle nous conduira. Si réellement nous découvrons une musique plus parfaite que celle des chœurs [667b] et des théâtres publics, essayons de la donner en partage à ceux qui, de notre aveu, ont de la répugnance pour cette dernière, et désirent ne faire usage que de la plus belle.

CLINIAS.

Nous le devons.

L’ATHÉNIEN.

En toutes les choses qui sont accompagnées de quelque agrément, n’est-ce pas une nécessité, ou que cet agrément soit la seule chose qui les rende dignes de nos empressements, ou qu’il s’y joigne quelque raison de bonté intrinsèque, ou enfin d’utilité ? Par exemple, le manger, le boire, en général tout aliment, est accompagné d’un sentiment agréable que nous nommons plaisir ;