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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/287

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L’ATHÉNIEN.

Nous avons déjà expliqué une de ces deux choses ; nous tâcherons dans la suite d’expliquer l’autre.

CLINIAS.

Soit.

L’ATHÉNIEN.

Mais avant de passer outre, faisons, [673e] si vous le trouvez bon, un dernier règlement sur l’usage des banquets.

CLINIAS.

Quel règlement, je te prie ?

L’ATHÉNIEN.

Dans tout État où, regardant l’usage des banquets comme d’une grande importance, on s’y comportera selon les lois et les règles, où l’on en fera un exercice et un apprentissage de la tempérance ; où l’on se permettra, de la même manière et en gardant les mêmes bornes, l’usage des autres plaisirs, dans le dessein de s’exercer à les vaincre, une pareille pratique ne saurait être trop autorisée. Mais si l’on n’en use que comme d’un divertissement, s’il est permis à chacun de boire [674a] quand il voudra, avec ceux qu’il voudra, sans garder d’autre règle que celle qui lui plaira, jamais je n’autoriserai par mon