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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/523

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CLINIAS.

Tu as raison.

L’ATHÉNIEN

Après que chacun se sera convenablement pourvu d’esclaves, soit pour le nombre, soit pour leur aptitude aux services auxquels ils sont destinés, ne sera-t-il pas temps de tracer le plan des habitations ?

CLINIAS.

Sans doute.

L’ATHÉNIEN

[778b] Il me paraît même que, dans une cité toute nouvelle, jusque là inhabitée, il faut commencer par les temples et les murs de la ville. Nous aurions dû traiter cette matière avant celle des mariages, Clinias ; mais rien ne nous empêche d’en parler à présent, puisque notre cité n’est ici qu’en paroles : lorsqu’elle s’exécutera en effet, alors, avec l’aide de Dieu, nous penserons aux maisons avant que de penser aux mariages, et nous donnerons à cet article comme aux autres toute sa perfection. Bornons-nous pour le présent à en tracer un modèle en peu de mots.

CLINIAS.

A merveille.

L’ATHÉNIEN

Les temples seront donc construits autour de