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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/884

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point à la nature animée, et l’homme n’est-il pas celui de tous les êtres animés qui honore davantage la divinité ?

CLINIAS.

Il paraît que oui.

L’ATHÉNIEN.

Or, nous soutenons que tous les êtres mortels n’appartiennent pas moins aux dieux que l’univers entier.

CLINIAS.

Assurément.

L’ATHÉNIEN.

Qu’on dise après cela tant qu’on voudra que «os affaires sont petites ou grandes aux yeux des dieux ; il serait contre toute vraisemblance, dans l’un et l’autre cas, que nos maîtres, étant très attentifs et très parfaits, ne prissent aucun soin de nous. Car faisons encore une autre réflexion.

CLINIAS.

Sur quoi ?

L’ATHÉNIEN.

Par rapport à l’exercice de nos sens et de nos facultés, n’avez-vous pas remarqué que ce qui est aisé ou difficile pour les sens est tout le contraire pour les facultés.

CLINIAS.

Que veux-tu dire ?