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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/417

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SUR LE PREMIER ALCIBIADE.

quels il faut mettre au premier rang celui de Damascius qui, à ce qu’il paraît, embrassait réellement en détail tout le dialogue de Platon, car Olympiodore le cite sur un grand nombre de passages de l’Alcibiade placés à d’assez grands intervalles dans le dialogue. Voyez Olympiodore, pag. 95, 105, 106, 126, et encore p. 203 et 204. L’opinion générale de Damascius sur le but de l’Alcibiade, est la même que celle de Proclus, avec la nuance que nous avons indiquée plus haut. — Olympiodore cite encore deux commentaires, l’un d’Harpocration, et l’autre de Démocrite.

Il dit, pag. 48 et 49 : Ἐνταῦθα γενόμενος ὁ Ἁρποκρατίων καὶ καλῶς προσεσχηπὼς τῷ ῥητῷ, γραμματικαῖς ἀνάγκαις ἔδειξε… ἐνταῦθα semble indiquer un commentaire qui embrassait toutes les parties de l’Alcibiade.

Il cite, p. 205 et 206, l’opinion de Démocrite sur un point assez délicat. Mais rien n’indique un commentaire en forme. Ce Démocrite paraît être celui dont parlent Porphyre dans la vie de Plotin, et Runhkenius dans sa dissertation sur Longin, c. 4.

Je ne quitterai point l’ouvrage d’Olympiodore sans en rapporter une phrase importante et belle : Δεῖ νομίζειν ὅτι προπυλαίοις ἑόικεν οὗτος ὁ διάλογος· καὶ ὥσπερ ἐκεῖνα τῶν ἀδύτων προηγοῦνται, οὕτω καὶ τὸν Ἀλκιβιάδην προπυλαίοις χρὴ ἀπεικάζειν, ἀδύτοις δὲ τὸν Παρμενίδην. On peut comparer ce dialogue aux Pro-