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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/431

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Φέρε γάρ, ἐάν τις χρυσίου σταθμὸν ἥμισυν ἀναλώσας διπλάσιον λάβῃ ἀργυρίου, κέρδος ἢ ζημίαν εἴληφεν;

ΕΤ. — Ζημίαν δή που, ὦ Σώκρατες· ἀντὶ δωδεκαστασίου γὰρ διστάσιον αὐτῷ καθίσταται τὸ χρυσίον.

(BECKKER, Partis primœ volumen secundum, p. 244.)

Je traduis σταθμὸν, pondus, par livre. — Il paraît que le rapport de la livre d’or à celle d’argent à Athènes était alors de 12 à 1, et non de 15 à 1, comme l’avait prétendu M. Garnier (Mémoires sur les Monnaies de compte. Paris, 1817). Ce passage a été expliqué et mis à profit par M. Letronne, dans sa réponse à M. Garnier. Voy. les Considérations générales sur l’évaluation des Monnaies Grecques et Romaines, Paris, 1817.

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