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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/440

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de Jupiter Libérateur et de Minerve, mais au Pirée, tandis que le ἱερὸν dont il s'agit devait être dans le Céramique où étaient les deux portiques royal et Éleuthérien (Pline, liv. 34, c. 8). Je vois que Pausanias (Attic. ch. XIV, édition de Clavier) parle d'un temple de Vulcain à la réunion des deux portiques : Ὑπερ δὲ τὸν Κεραμεικὸν καὶ στόαν τὴν καλουμένην βασιλεῖον ναός ἐστι Ἡφαίστου. Ne serait-ce pas là le temple auquel il est fait allusion dans ce début du Charmide ? Ou ce temple dont Platon ne donne pas le nom, est-il un de ceux que renfermait un des portiques du Céramique, et que Pausanias mentionne sans les nommer ( Attic. ch. II, édition de Clavier)?

PAGE 284. — Et je compris que Cydias se connaissait en amour, lorsque faisant allusion à la beauté, il dit :

Καὶ ἐνόμισα σοφώτατον εἶναι τὸν Κυδίαν τὰ ἐρωτικά, ὃς εἶπεν, ἐπὶ καλοῦ λέγων παιδός, ἄλλῳ ὑποτιθέμενος... (BEKKER, p. 307.)

Heindorf, p. 62, trouve cette addition ἄλλῳ ὑποτιθέμενος assez froide, et l'explique par alium admonens ; cependant il préfère lire ἄλλο, Critiam re ipsa de pulchro puero locutum, verbis aliud dixisse; et il pense que Ficin avait lu ἄλλο, d'après sa traduction :