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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/900

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NOTES

Ces Silènes étaient, d’après Heyne que cite Wolf, des espèces d’étuis dans lesquels on enfermait les statues de prix, pour les garantir, dans les appartemens, de la poussière et de la malpropreté ; on les découvrait dans l’occasion. On avait donné à ces étuis la forme de silènes uniquement par élégance, et les artistes dans leurs ateliers s’en servaient aussi pour conserver leurs ouvrages. D’ailleurs quant à la comparaison de l’âme et des discours de Socrate avec des statues de divinités, elle a été souvent reproduite dans l’antiquité. Élien compare les discours de Socrate avec des statues de Pauson, V. H., XIV, 15. Voyez Böttiger, Musée attique, t. I, partie II, p. 355. Creuzer, Studien, partie II, p. 271.

Page 329. — Vous voyez aussi que c’est un homme qui ignore toutes choses et n’entend rien à quoi que ce soit ; il en a l’air au moins. Tout cela n’est-il pas d’un Silène ? Tout-à-fait.

... Καὶ οὐ ἀγνοεῖ πάντα, ϰαὶ οὐδὲν οἶδεν, ὡς τὸ σχῆμα αὐτοῦ. Τοῦτο οὐ σειληνῶδες ; σφόδρα γε. Βekk., p. 455.

La difficulté de ce passage est résolue par la ponctuation de Bekker, sur l’opinion de Schleiermacher. Tous les mss. de Bekker, un seul excepté, portent οὐ. Voyez, dans la note d’Ast, les différentes opinions de-