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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/939

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ADDITIONNELLES.

Phédon, dans le mythe par lequel il termine la démonstration de l’immortalité de l’âme, mythe rempli de détails presque historiques sur la vie future. Le côté logique ou socratique est dans le mouvement perpétuel du connu à l’inconnu, c’est-à-dire du particulier au général, jusqu’aux principes qui dominent toute une discussion, principes à l’aide desquels on démontre, mais qui eux-mêmes ne tombent point sous la démonstration, et qu’il suffit de dégager et de présenter à l’esprit, pour que l’esprit les conçoive et les admette sans aucun raisonnement, par la vertu qui est en lui et qui est en eux, principes primitifs, simples et indécomposables qui sont les idées de Platon.


BANQUET.

Schleiermacher remarque fort bien que la présence d’Aristophane dans la compagnie des amis intimes de Socrate prouve qu’il n’y a jamais eu de haine véritable entre le comique et le philosophe ; et quand on voit la citation tout-à-fait amicale que Platon fait ici du passage des Nuées, on peut supposer qu’il ne lui restait nulle rancune des traits qu’Aristophane avait lancés contre son maître, comme d’ailleurs le prouve à merveille le