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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/362

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LE J. SOCRATE.

Eh bien donc, je les prends toutes deux séparément.

L'ÉTRANGER.

Cela est fort aisé ; car ce qui reste est assez court. Au commencement du voyage, ou même au milieu, ce que tu demandes eût été pénible ; mais maintenant, puisque tu l’aimes mieux ainsi, commençons par prendre la route la plus longue ; car nous la ferons aisément, tandis que nous sommes frais et dispos : voici donc la division.

LE J. SOCRATE.

Dis.

L'ÉTRANGER.

Tous les animaux apprivoisés qui marchent et qui vivent en troupe, sont naturellement divisés en deux espèces.

LE J. SOCRATE.

Quelles espèces ?

L'ÉTRANGER.

Celle qui n’a pas de cornes et celle qui en a.

LE J. SOCRATE.

Cela est clair.

L'ÉTRANGER.

Maintenant en divisant l’éducation des animaux qui marchent, sers-toi, pour désigner chaque partie, de circonlocutions ; car si tu voulais don-