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Page:Platon - Œuvres complètes, Les Belles Lettres, tome XIII, 1.djvu/270

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LETTRE XIII

alors de la main. Philèdès également c qui arrive de chez le grand roi, m’a parlé de toi. Si ma lettre n’était déjà si longue, je t’aurais rapporté ses paroles. Mais tu interrogeras Leptine.

Si tu veux bien m’envoyer la cuirasse et les autres objets que je te demande, confie-les à qui tu voudras. Si tu n’as personne, donne-les à Térillos : il est toujours sur mer, c’est notre ami et un habile connaisseur en bien des choses, mais particulièrement en philosophie. Il est le gendre de Tison, qui, lorsque je m’embarquai, était édile.

Porte-toi bien, cultive la philosophie, pousse les autres d jeunes gens à s’y adonner, salue pour moi tes compagnons de jeu et recommande à tous, spécialement à Aristocritos, lorsque quelque mot ou quelque lettre arrivera pour toi, de t’en informer au plus tôt et de te rappeler de veiller à mes requêtes. Et maintenant, ne néglige pas de rendre à Leptine son argent, fais cela le plus vite possible, afin que les autres se rassurent par son exemple et soient plus disposés à nous prêter.

Iatroclès que j’ai libéré avec Myronidès, e est en route avec ce que je t’envoie. Prends-le donc à ta solde, car il est plein de bonne volonté à ton égard, et emploie-le à ce que tu voudras. Garde cette lettre — elle-même ou un résumé — et reste ce que tu es.