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Page:Platon - Œuvres complètes, Les Belles Lettres, tome XIII, 2.djvu/298

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CLITOPHON

mettons en œuvre tout le reste. eSuppose que j’aie dit tout ce qui viendrait après ce que nous venons d’exposer. Et je te le demande en grâce, n’agis pas autrement, pour que je n’aie pas, comme tout à l’heure, à te louer en partie devant Lysias et les autres, mais aussi à te blâmer en partie. Car, pour qui n’a subi aucune exhortation, Socrate, je reconnais combien tu es précieux, mais pour qui a déjà été exhorté, tu n’es pas loin d’être même un obstacle qui l’empêche d’arriver au terme de la vertu et d’y trouver le bonheur.


    faciles. Le vrai philosophe, affirme-t-il, se moque des lieux communs d’une telle rhétorique (cf. Théétète, 174 d).