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Page:Plotin - Ennéades, t. III.djvu/627

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SIXIÈME ENNÉADE.

Telle est la vie des dieux ; telle est aussi celle des hommes divins et bienheureux : détachement de toutes les choses d’ici-bas, dédain des voluptés terrestres, fuite de l’âme vers Dieu qu’elle voit seule à seul[1].


  1. « La félicité des Justes n’est pas fugitive, disait Pindare… Au-dessous de la voûte céleste, à l’entour de la terre, volent les âmes des impies dans de cruelles douleurs, sous l’étreinte de maux qu’on ne peut fuir. Mais, habitantes du ciel, les âmes des justes chantent harmonieusement dans des hymnes le grand bienheureux. » (Fragments traduits par M. Villemain, Essais sur le génie de Pindare, p. 25-26.) La même idée est développée dans l’Invocation de Porphyre dont on trouvera ci-après la traduction, p. 626.