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Page:Plouchart - Le Cimetière des Mathurins, Cuënot-Bourges, 1923.djvu/13

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et ses assises s’appuient rudement sur le sol. Car il n’est pas entouré de fossés.

Castellan et Champollion-Figeac ont commis l’erreur de lui en creuser. Dans un plan raisonné qu’il trace du château sous François Ier, M. Louis Dimier n’a pas répété cette faute[1]. Les fossés datent de Charles IX.

Ce lourd édifice n’a qu’un accès monumental : le Vieux Portail (Porte Dorée). À l’opposite, cependant, du côté du bourg, il a aussi une issue occupée par un poste de guet. En l’agrandissant, François Ier en fera la Salle du Guet. C’est par cette issue voisine de l’agglomération que de tout temps, nous le présumons, dut se faire le service du château. Un bâtiment voisin, la Conciergerie, complète cet arrangement de défense et d’utilité.

Depuis le poste de guet et la Conciergerie un jardin s’étalait sous les murs du château. C’était le jardin de la Conciergerie. Son étendue est médiocre, car entre ce jardin et l’attroupement grossissant des constructions qui avoisinaient l’établissement des Mathurins, une rue, la rue Neufve, le contourne étroitement et rase le château pour aller occuper l’emplacement qu’on verra occupé, dès 1529, par la galerie dite de François Ier. C’est certainement pour le passage de cette rue que François Ier a donné, puis rapporté, l’ordre de faire pratiquer au rez-de-chaussée

  1. Le Primatice, 1900, pl. I.