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Page:Poètes Moralistes de la Grèce - Garnier Frères éditeurs - Paris - 1892.djvu/260

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POÉSIES DE SOLON
TRADUITES
Par M. HUMBERT[1]


I

Reproches à Mimnerme qui avait dit qu’il désirait mourir à soixante ans :

Si tu veux encore me croire, efface ce mot ; ne te fâche pas contre moi si j’ai mieux réfléchi que toi ; change ce passage et dis ainsi : Puissé-je mourir à quatre-vingts ans !… Que la mort ne me vienne pas sans faire verser des larmes ; que je laisse à mes amis après moi des regrets et des gémissements.

II

Heureux celui qui a de chers enfants, de beaux chevaux, des chiens de chasse et un hôte étranger.

III

Filles illustres de Mnémosyne et de Jupiter Olympien, Muses de Piérie, écoutez mes prières : faites que

  1. Les fragments déjà traduits dans la Notice sur Solon n’ont été réimprimés ici, que lorsqu’ils faisaient partie de fragments plus considérables.

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