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Page:Poe - Contes inédits traduction William L. Hughes, Hetzel.djvu/108

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comme ceci, et roulait les yeux de la sorte et les clignait avec la rapidité que vous voyez, eh bien ! je prends sur moi de l’affirmer sans réserve, vous seriez resté plongé dans l’admiration devant son génie !

— Je n’en doute pas, répondis-je.

— Et puis, continua un nouvel interlocuteur, il y avait Petit Gaillard, qui se croyait une prise de tabac et se trouvait très-malheureux de ne pouvoir se saisir entre le pouce et l’index.

— Et puis, il y avait Jules Desoulières, un génie des plus singuliers, dont la folie consistait à se regarder comme une citrouille. Il persécutait notre cuisinier pour se faire convertir en pâtés, — procédé auquel le chef indigné refusait de se prêter. Pour moi, cependant, rien ne prouve qu’un pâté à la citrouille Desoulières n’eût pas été un délicieux entremets.

— Vous m’étonnez ! dis-je, et je lançai à M. Maillard un regard interrogateur.

— Ha, ha, ha ! fit ce gentleman. Hé, hé, hé ! — hi hi hi ! ho ho ho ! — hu hu hu ! La bonne plaisanterie vraiment ! Il ne faut pas que cela vous étonne outre-mesure, mon ami ; monsieur est un fantaisiste, un drôle de corps ; — ce qu’il dit ne doit pas se prendre à la lettre.

— Et puis, ajouta quelqu’un des convives, il y