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Page:Poe - Contes inédits traduction William L. Hughes, Hetzel.djvu/291

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IV

Et maintenant, comme la nuit vieillissait et que le cadran des étoiles indiquait le matin, — comme le cadran des étoiles annonçait à peine le matin, — nous vîmes poindre au bout de l’allée une lueur nébuleuse et limpide, d’où sortit avec sa double corne un croissant magique, — le croissant endiamanté d’Astarté, distincte avec sa double corne.


V

Et je dis : « Elle est moins froide que Diane : elle roule à travers un éther de soupirs, — elle se plaît dans une région de soupirs : elle a vu que les larmes ne sèchent pas sur ces joues où le ver se traîne sans mourir, — elle vient au delà des étoiles du Lion nous montrer le chemin vers le ciel, — vers la paix léthéenne du ciel. Elle est venue, en dépit du Lion, faire briller sur nous son regard lumineux ; — elle monte à travers le repaire du Lion et l’amour brille dans son regard lumineux. »