Page:Poe - Les Poèmes d’Edgar Poe, trad. Mallarmé, 1889.djvu/179

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SCOLIES

« …Mais quant à la brûlante facilité de ses improvisations, on ne pouvait s’en rendre compte de la même manière. Il fallait évidemment qu’elles fussent, et elles étaient en effet, dans les notes aussi bien que dans les paroles de ses étranges fantaisies, — car il accompagnait souvent sa musique de paroles improvisées et rimées, — le résultat de cet intense recueillement et de cette concentration des forces mentales, qui ne se manifestent, comme je l’ai déjà dit, que dans les cas particuliers de la plus haute excitation artificielle. D’une de ces rhapsodies je me suis rappelé facilement les paroles. Peut-être m’impressionna-t-elle plus fortement, quand il me la montra, parce que dans le sens intérieur et mystérieux de l’œuvre je crus découvrir pour la première fois qu’Usher avait pleinement conscience de son état, qu’il sentait que sa sublime raison chancelait sur son trône. Ces vers qui avaient pour titre le Palais hanté étaient, à très peu de chose près, tels que je les cite :

(Ils suivent.)

« Je me rappelle fort bien que les inspirations naissant de cette ballade nous jetèrent dans un courant d’idées, au milieu duquel se manifesta une opinion d’Usher que je cite, non pas tant en raison de sa nouveauté — » Lire la suite à la page 97 du premier volume de la Traduction de Baudelaire.