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Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/267

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Ô mystère profond de la nature humaine !
Perpétuelle nuit d’un abîme insondé !
Sur ses bords dangereux en vain l’homme promène
Son flambeau vacillant, son esprit hasardé.


En face du mystère, il n’est qu’un seul refuge :
Il faut remettre à Dieu le dépôt confié.
Quelque soit notre sort, lui seul est notre juge ;
Je mets mon cœur aux pieds du grand Crucifié !