l’abscisse du centre de gravité de l’aire d’une courbe plane, dont et sont l’abscisse et l’ordonnée, et qui s’étend depuis jusqu’à , en désignant, comme dans le no 53, par et les limites des valeurs possibles de A. Faisons
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,
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et représentons par ce que devient quand on y met au lieu de ; nous aurons
,
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et par conséquent, à très peu près,
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en vertu de l’équation citée, dans laquelle est la somme des valeurs de A que l’on obtiendra dans un grand nombre d’épreuves. C’est donc vers la constante que sa valeur moyenne convergera de plus en plus, à mesure que augmentera davantage ; mais lors même que ce rapport sera devenu sensiblement constant, c’est-à-dire, lorsqu’il sera sensiblement le même dans plusieurs séries d’autres grands nombres de mesures, il pourra quelquefois arriver que cette moyenne diffère beaucoup de l’angle qu’on veut déterminer : elle sera toujours la valeur approchée de la constante qui peut ne point coïncider avec cet angle.
En effet, soit
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,
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appelons ce que devient quand on y met au lieu de ; nous aurons
,
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La différence , entre l’angle et une valeur possible de l’angle mesuré A, est l’une des erreurs possibles de l’instrument et de l’obser-