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Page:Poisson - Recherches sur la probabilité des jugements en matière criminelle et en matière civile, 1837.djvu/307

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au moyen de quoi, l’équation précédente deviendra

.

Or, on conclut de là que si l’on désigne par une quantité positive et donnée, l’intégrale de la probabilité de cette équation, prise depuis jusqu’à , exprimera la probabilité que la valeur de tombera entre les limites

.

En appelant cette dernière probabilité, et ayant égard à l’expression de , on aura

 ;

et comme est un polynôme qui ne contient que des puissances impaires de , la seconde intégrale sera nulle, et l’on aura simplement

 ;

résultat qui coïncide avec la probabilité donnée par la formule (13).

Ainsi, cette formule exprime la probabilité que les limites , qui ne renferment plus rien d’inconnu après les épreuves, comprendront la différence entre la moyenne des valeurs de A et la quantité spéciale , dont cette moyenne approche indéfiniment, et qu’elle atteindrait si devenait infini, sans que les causes C1, C2, C3,… C, des valeurs possibles de A changeassent jamais.

(107). Supposons actuellement que l’on fasse deux séries d’un grand nombre d’épreuves, qui sera représenté par dans l’une de ces séries et par dans l’autre. Soient et les sommes des valeurs de A