son acquittement sera . Cet événement aura lieu, si l’accusé est coupable et que le juré se trompe, ou bien, si l’accusé n’est pas coupable et que le juré ne se trompe pas ; et les probabilités de ces deux cas étant les produits et , il en résultera
équation qui se déduit aussi de la précédente. En les retranchant l’une de l’autre, il vient
ce qui montre que la quantité sera zéro en même temps que ou , et positive ou négative selon que et seront de même signe ou de signes contraires. On aura aussi
de sorte que surpassera , de la moitié du produit positif ou négatif.
Après la décision du juré, on pourra faire deux hypothèses qui seront les seules possibles : on pourra supposer que l’accusé soit coupable ou qu’il ne le soit pas ; leurs probabilités, comme celles de toutes les causes hypothétiques, se détermineront par la règle du no 34. La somme de ces deux probabilités étant d’ailleurs égale à l’unité, il n’y en aura qu’une seule à déterminer.
Si l’accusé a été condamné, soit la probabilité de la première hypothèse, ou de la culpabilité. D’après la règle citée, on aura
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car ici l’événement observé est la condamnation de l’accusé dont la probabilité, comme on vient de le voir, serait dans cette première