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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome I.djvu/311

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avaient soupé, bu et fumé, et s’abandonnaient maintenant aux charmes d’une conversation assez poétique, dont leurs souvenirs de l’aimable année 93 faisaient le fond.

Mais il avait beau sourire et se rappeler tous les aristocrates qu’il avait vu éternuer dans le son avec tant de joie, le chef de brigade avait un fond de mélancolie.

— Oui, mes enfants, disait-il, si Marion devient la maîtresse de Barras, je suis un homme flambé.